L’étêtage, une opération délicate, mais peut être une réussite si toutes les précautions sont prises
Dans de nombreux cas, l’étêtage d’arbre ne doit jamais être considéré comme une solution car c’est une sorte de mutilation de l’arbre, qui selon l’espèce de l’arbre, pourrait lui couter la vie. Par exemple, les résineux y répondent très mal, certains feuillus y sont plus résistants, mais il vaut mieux éviter les opérations d'étêtage. C’est une opération qui est à priori exercé lors de la formation de l’arbre. Souvent il y en a qui le font tardivement, ce qui pourrait avoir une énorme conséquence sur la croissance et la résistance de l’arbre. Cependant, chez Jacques Petel elagage 57, nous sommes d’avis qu’avec toutes les précautions à respecter lors de l’intervention (par exemple ne couper qu’un tiers de la hauteur de l’arbre, n’utiliser que des outils de coupe soigneusement stérilisés, réaliser que des découpes en biais, anticiper cette opération dès la formation de l’arbre pour éviter une étêtage trop tardif, etc.), cette opération peut très bien être une réussite si elle est bien exécutée.
Les conséquences inévitable de l’étêtage si celui-ci est mal exécuté
L’écimage ou étêtage consiste à enlever sa cime, c'est-à-dire à couper sa partie supérieure en pointe depuis le bas du tronc. Un arbre aussi mutilé est grandement affaibli, et l'énorme blessure formée mettra longtemps à cicatriser, si jamais elle guérit, car elle ouvre la porte à de nombreuses maladies cachées ainsi qu'à de nombreuses sortes de parasites et d'insectes xylophages. Des trous sont alors creusés et l'eau de pluie s'infiltre, apportant son lot de pourriture. Mais ce n'est pas le seul problème !
Après de nombreuses années de taille, les réserves d'amidon et de sucres solubles des arbres taillés sont considérablement réduites. L'arbre est alors extrêmement faible et donc plus sensible au froid, à la sécheresse, à la pollution, aux maladies et aux parasites. Des recherches ont également montré qu'un arbre abattu réduit de moitié sa durée de vie s'il ne meurt pas dans l'année.
S'il a la capacité de produire de nouvelles branches, ces branches proviendront du cambium qui se trouve sous l'écorce. Leur ancrage sera beaucoup plus petit que l'ancrage de la tête principale. Si l'arbre est déjà rechargé pour des raisons de sécurité (comme le risque de chute de branches sur le toit), sachez qu'il s'agit d'une très mauvaise solution, car le risque est décuplé car les nouvelles branches sont moins bien ancrées Beaucoup plus et peuvent résister aux tempêtes ou au poids de la neige est sévère. Un arbre est une entité complexe : racines et parties aériennes forment un tout bien équilibré. L'étêtage entraînera la mort de la plupart des racines qui fournissent les pousses coupées. Par conséquent, l'ancrage au sol est remis en question.
Alternatives à cette opération
La prévention est toujours la solution de choix pour les jardiniers expérimentés cette opération est réalisée tardivement. Pensez donc à planter de grands arbres loin de chez vous. Sinon, choisissez des sujets à faible développement. Si l'arbre est présent à votre arrivée, pensez d'abord à une taille douce pour réduire son feuillage et taillez les branches basses pour harmoniser la silhouette tout en réduisant la résistance au vent. C'est généralement plus que suffisant et vous permet de conserver l'arbre. Si l'arbre est vraiment ennuyeux ou malade, il est préférable de le couper plutôt que de l’étêter. Vous pourrez alors le remplacer par un jeune plus prometteur !
Vous pouvez suivre les conseils de Jacques Petel elagage 57 dans cet article, ou en parler à des professionnels des besoins de votre arbre. Nous restons donc dispo pour toutes questions.